108°F – Le Thyase

Il était une fois, entre 128 Hz et 2600 Hz…

Vous êtes venu.e.s rencontrer la Dame Blanche parce qu’elle vous est apparue. Tout ce que vous allez ressentir est d’abord un rendez-vous avec vous-même.

La Dame Blanche est venue nous prévenir d’un accident : que se passe-t-il si on ne s’écoute plus ? Et si, en déplaçant nos regards, on apprenait à mieux (s’)entendre ? Et si, en fermant les yeux, tout devenait plus clair ?

Une atmosphère magique, comme un rêve éveillé, qui vient vous envelopper dans une étrange expérience sensitive par la spatialisation sonore.

Manipulant les fréquences, mixant des textures allant de l’analogique au numérique, les histoires de la Dame Blanche nous font traverser des violences intimes, sociales, politiques. Le corps d’une femme, sa vie de femme dans cette société qui la domine encore, où elle se soumet encore, même dans sa mort.

Une vibration…

Esther est prisonnière de ce lieu où elle doit accueillir tous les appels qui arrivent, en suivant un protocole bien précis. Un enfer émotionnel. Les appels qui atterrissent au 52 Hertz sont divers : un appel qui tombe sur un répondeur saturé, un appel bloqué, un appel qui se fait ghoster, un appel qui tourne en boucle sur une boîte vocale… Mais aussi, si on parle dans l’interstice de cet étrange moment où on reçoit un appel publicitaire d’un vrai/faux numéro, avant que l’opérateur ne parle. Ou encore quand on parle dans un téléphone sans avoir composé de numéro. Et même quand on passe un coup de fil mental.

Toutes ces voix arrivent au 52 Hertz et Esther les écoute dans l’espoir de trouver une sortie. Esther n’est pas seule coincée dans ce lieu quantique, il y a Ash, une baleine quantique, tendre et joueuse pour lui tenir compagnie. Esther trouve le temps infini, elle est lasse d’écouter toutes ces voix qui ne l’entendent jamais. Esther va commettre l’irréparable, briser une voix…
Esther est un fantôme au Bureau des Voix Perdues. Le 52 Hertz est un endroit étrange. Le vestibule d’un pavillon témoin rempli de 45 tours et d’une « platine » vinyle, de beaucoup de mystère et d’un soupçon de poésie.

Équipe artistique

Artiste porteuse de projet – Sandrine Velasco (Cie Le Thyase)
Mise en scène – Benoît Hau (Les Autruches Insomniaques)
Création Sonore – Patrice Guyot (scientifique chercheur : une approche fondée sur le signal, l’acoustique et la perception. Installation 2015 “Marcher sur l’eau”) Et Benjamin Le Ven Kerboul régisseur son
Production – Alice Messager
Affûtage écriture – Maëlle Mays (Cie le Thyase) et Benoît Hau
Regard extérieur sur l’entre-deux mondes – Marc Prépus (Cie Méga-Croûte)
Machinerie – Les étudiants de l’université Paul Sabatier et autres magicien.ne.s de magie nouvelle